Les ouvrages construits depuis des décennies servaient pour les activités économiques comme la minoterie, la papeterie, la scierie, le foulon, la tannerie). Aujourd’hui, les usages sont essentiellement paysagers ou d’agrément (propriétés privées, randonnée, pêche, canoë-kayak).
Il existe différents types d’ouvrages sur le territoire :
- Les chaussées de moulin,
- Les clapets hydrauliques,
- Les barrages béton avec ou sans vannes,
- Les seuils divers.
Le cumul des barrages constitue une cause importante de dégradation physique des cours d’eau mais également l’altération de leur qualité physico-chimique et biologique. Il constitue aussi un obstacle à l’écoulement des sédiments et à la libre circulation des poissons.
Le SMiB étudie en concertation avec ses partenaires et acteurs locaux les meilleures solutions à mettre en œuvre pour améliorer la continuité écologique. Ces solutions peuvent être :
- L’effacement d’ouvrages, couplés à la création de radiers pour maintenir un certain niveau d’eau,
- La création de rivière de contournement,
- La mise en place de dispositifs de franchissement (passe à poissons).
Afin de limiter le colmatage du cours d’eau et d’assurer le bon déroulement du transit sédimentaire, le SMiB coordonne tous les ans l’ouverture des vannes sur l’Èvre. Ainsi, dès que le débit est suffisant (supérieur à 2 m3/s pendant une semaine) compter du 15 décembre de chaque année, les propriétaires de chaussées de moulin sont invités à ouvrir leur vanne jusqu’au 31 janvier.
Cette action assure à la fois une oxygénation de la rivière et un bon fonctionnement de l’ouvrage. La fermeture de l’ouvrage doit être progressive pour ne pas rompre l’écoulement à l’aval.