Premier bilan de l’étiage 2023

De nombreux acteurs de l’eau ont encore en mémoire l’été 2022, particulièrement chaud et sec, consécutif à un hiver marqué par de très faibles précipitations.

Même s’il est encore un peu tôt pour dresser le bilan de la saison d’étiage 2023, il est déjà possible d’analyser la tendance sur l’été. Après des mois d’hiver plutôt déficitaires en pluviométrie, les mois de mars et avril ont permis une recharge active des sols et des cours d’eau, permettant des débits soutenus. Ainsi, les réserves d’irrigation ont pu être remplies en préparation de la saison d’étiage.

Malgré des températures globalement plus élevées que les moyennes de saison sur le printemps et l’été (hors un mois d’août moins chaud), les épisodes pluvieux réguliers ont permis aux cours d’eau de reprendre du débit de manière ponctuelle, et aux irrigants d’économiser quelques tours d’eau.

Cependant, comme en témoigne la chronique de débit de l’Èvre, dès le début juillet, les seuils d’alerte, voire d’alerte renforcée, ont été franchis bien souvent entre les coups d’eau.

Ainsi, concernant les eaux superficielles pour les usages professionnels (industriels et agricoles), le préfet de Maine-et-Loire a pris dès le 30 juin un arrêté préfectoral sécheresse plaçant la Thau en crise. L’Èvre a, quant à elle, été placée en niveau d’alerte le 18 juillet. Elle n’est revenue au seuil de vigilance que depuis l’arrêté préfectoral n°13 du 20 septembre, après des épisodes pluvieux significatifs. La Thau est maintenue au niveau d’alerte.

Pour consulter l’ensemble des arrêtés préfectoraux de la saison 2023, consulter la page de la DDT de Maine et Loire.

Les niveaux des nappes phréatiques (eaux souterraines) sont restés globalement très bas en 2023, seuls un automne et un hiver normalement pluvieux permettront de les recharger.